You build a home in my mind

Traduisant et résumant les expériences personnelles de l’enfance de la réalisatrice ainsi que les expériences vécues dans le passé, « You build a home in my mind » comprend des objets de l’enfance, notamment des manèges de cour de récréation, des cadres d’escalade, des terrains de basket-ball, ainsi que des objets uniques et spéciaux rappelés par les souvenirs, tissant une mélodie qui incite les spectateurs à errer et à se promener. Les images du paysage urbain de Hong Kong tournent, s’éparpillent et disparaissent constamment, parfois en tournant autour, parfois en passant. Dans leur fugacité, les fragments de la ville sont assemblés pour créer un récit subtil et entrelacé, qui incite le spectateur à rechercher les souvenirs qu’il porte. Alors que le bateau navigue entre la mémoire et le rêve, ressemblant à un voyage de perte constante et de recherche persistante, les scènes deviennent légèrement différentes lorsqu’elles réapparaissent, faisant allusion à la répétitivité et à l’incertitude de la vie.